Les andains |
Notre technique pour ramasser le foin était fort peu conventionnelle. Comme dans tout processus qui a fait ses preuves, chaque détail avait son importance !En fait, c'était un processus mixte entre la méthode traditionnelle complétement manuelle et l'introduction des machines agricoles.
Quand le foin était sec, on formait de gros " boudins" parallèles (andains) sur toute la longueur du pré. Pour former ces gros andains, nous utilisions la râteleuse tiré par la moto-faucheuse … plus tard on utilisera le râteau-faneur tiré par le tracteur.
Quand le foin était sec, on formait de gros " boudins" parallèles (andains) sur toute la longueur du pré. Pour former ces gros andains, nous utilisions la râteleuse tiré par la moto-faucheuse … plus tard on utilisera le râteau-faneur tiré par le tracteur.
La rateleuse |
Faire les "féniers" |
Parallèlement à la confection des "féniers", tout le reste du pré était soigneusement ratissé au râteau pour ne laisser trainer aucune brindille.
Cette opération nécessitait la participation de toute la famille car tout ce qui concernait les finitions était très chronophage. . Dès que vous étiez en âge de tenir un râteau, vous étiez embauchés ! Nous enfants, nous aimions bien piétiner les tas de foin pour les tasser … par contre, râteler était une corvée très ennuyeuse.
Il arrivait aussi que la pluie s’invite au cours de cette phase de la récolte. Si l'averse avait été passagère, seule la couche de foin mouillée de la meule était à nouveau étalée. Par contre, après une pluie forte, toute la meule devrait être démolie pour une nouvelle phase de séchage au soleil.Si la pluie durait plusieurs jours, le foin moisissait à l’intérieur de la meule … mais on le récoltait tout de même … le « re-séchage » était plus long, la qualité nutritive du foin était très altérée … La pluie était donc notre ennemi public numéro un pendant la fenaison.
Il arrivait aussi que la pluie s’invite au cours de cette phase de la récolte. Si l'averse avait été passagère, seule la couche de foin mouillée de la meule était à nouveau étalée. Par contre, après une pluie forte, toute la meule devrait être démolie pour une nouvelle phase de séchage au soleil.Si la pluie durait plusieurs jours, le foin moisissait à l’intérieur de la meule … mais on le récoltait tout de même … le « re-séchage » était plus long, la qualité nutritive du foin était très altérée … La pluie était donc notre ennemi public numéro un pendant la fenaison.
Les "féniers" dans le pré |
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