Le transport de ces meules de foin était aussi assez unique.
Un enfant restait au pré pour passer des cordes au tour du tas de foin et ramasser les brindilles qui restaient après le déplacement de la meule.
Un autre enfant acheminait jusqu'à la porte de la grange les petites meules de foin de foins avec le tracteur.
L'acheminement de la meule de foin dans la grange |
Une fois la meule de foin dans la grange, il étalait le foin avec une fourche.En fait , tout le foin était stocké en vrac dans la grange.
Ce mode d'acheminement était possible car tous les prés étaient attenants à la grange . En effet, nous n'aurions pas pu trainer la meule de foin sur la route car l'hiver, les vaches auraient pu se casser les dents avec les graviers récoltés pendant le transport !
Il était fondamental de stocker du foin correctement séché ..en effet, si la fermentation était trop forte, le foin pouvait carboniser ..si le foin était humide, il pouvait moisir ... Un foin de qualité avait quelques retombées indirectes dans la bourse du paysan!
Relater les fenaisons en oubliant de parler de la « réboule », ce serait une lacune importante à notre récit. La « réboule » était la journée de convivialité qui marquait la fin de la récolte du foin. Elle donnait l’occasion de partager un repas amélioré avec notamment le jambon qu’on avait mis de côté pour cette occasion. La « réboule » pour nous enfants, c’était le début des vraies vacances, c'est-à-dire quinze jours de liberté avant la rentrée des classe
A cette étape, il fallait encourager bruyamment les vaches pour monter dans la grange |