La forêt de Muserand |
Après les foins, après les myrtilles, chaque fin d’été, nous allions avec ma mère cueillir des framboises sauvages. Équipés de petits récipients et de seaux, chaussés de bottes pour limiter les égratignures, nous allions à Braille ou a la forêt de Muserand pour faire notre cueillette. Nous connaissions tous les coins ou l’on pouvait trouver ces baies.
Les framboises sauvages poussent dans les clairières ensoleillées, au bord des murailles… Elles n’ont pas l’embonpoint de leurs cousines domestiquées, elles ont des grains plus durs … aussi leur destin est de finir en gelées mais leur parfum reste inégalable. Chaque fruit se ramasse un a un … il nous fallait un après-midi à tous pour remplir notre seau.
Avec la cueillette, ma mère faisait de délicieuses gelées. Nous aimions bien participer aux différentes étapes de la préparation comme :
- Faire éclater les fruits en les faisant chauffer à feu doux et en remuant fréquemment pour ne pas que les fruits attachent au fond de la marmite
- Passer le jus dans un torchon pour extraire chaque goutte du précieux nectar
- Faire cuire le jus et le sucre tout en remuant le mélange
- Remplir les pots en couvrant la surface du jus par un papier sulfurisé imbibé de rhum pour éviter les moisissures
- Sans oublier de lécher la marmite à la fin
Cette gelée était un vrai régal sur une tranche de pain beurré le matin au petit-déjeuner.
Acabo de perder um longo comentário para essa postagem e dia 12 tentei tambem e nao consegui postar :( que dó!!!
RépondreSupprimerEstou amando ler seu blog e um pouco da sua vida,
tem sido uma deliciosa viagem para mim. Impagavel!
bisous